BONNE ANNEE 2015!!

Un grand Merci pour vos voeux qui nous ont touché. 

Ces jours -ci nous avons beaucoup de pèlerins à l'Hôtellerie. 

 Nous  souhaitons  à vous et à tout le groupe  l'ASPTT  une bonne année 2015. Que cette fête de l'année nouvelle vous apporte ainsi qu'a vos familles: JOIE, PAIX et la SANTE tout au long de l'année à venir. 

Nous vous emportons dans nos prières. 

Soeur Sabine

Un grand merci pour les photos et pour tout. Les photos sont très belles.

Nous avons vécu aussi une semaine de joie et de belles rencontres avec vous. Grâce à vous,  nous garderons un souvenir inoubliable ( Nevers). J'espère qu'on vous revera une autre fois à la Sainte Baume ou à Nevers  Nous vous gardons tous dans nos prières.

Quand vous entendez la cloche, vous penserez à nous, à la Sainte Baume.

En vous confiant à Sainte Marie-Madeleine.

Soeur Sabine

Le Queyras est un véritable paradis pour tous ceux qui souhaitent retrouver des espaces naturels préservés durant leurs vacances. Des petits villages authentiques, une nature généreuse en hiver où on peut côtoyer  la faune sauvage, des lacs d’altitude miroirs des cimes, une semaine de découverte n’est pas de trop pour découvrir toutes les richesses du Parc Naturel du Queyras en raquettes ! Abriés vous réserve ses petites boutiques montagnardes, ses bons produits du pays (tourtes, fromages, miel, confitures...), ses artisans traditionnels  et la  rencontre des gens du pays qui s’accrochent encore à cette petite vallée. Sans oublier le confort de notre gite, merci Sandrine et Philippe, situé au cœur de ce village vivant et accueillant. Ils occupent leur gite depuis moins d’un an avec leurs deux petits chiens (des Jack Russell).Ils sont tous les quatre  de vrais sportifs amateurs de la neige. Ici ne cherchez pas la télé ou la radio, il n y en a pas. C est l’échange humain qu’ils ont voulu mettre au centre de leur accueil et on s'y sent comme à la maison. Les jeux de société dans un coin de la Salle à manger, la convivialité, le confort du bar au son d’un Jukebox à l’ancienne et la restauration si bonne. Un vrai petit coin de paradis! Tous les six sommes d’accord pour dire combien cette prestation nous a plu. Nous gardons un très bon souvenir de notre séjour et nous reviendrons!  

Je suis satisfait d’avoir assuré ma mission qui consistait à accompagner le groupe à destination de Lourdes. Le défi que j’avais lancé a été réalisé, je viens de réaliser « mon rêve ». Chaque marcheur avait de bonnes raisons de participer à cette liaison entre Nevers et Lourdes. Je suis le maillon de cette initiative qui me « trottait » dans la tête depuis longtemps. Pour reprendre les propos de certains alpinistes, je peux dire que j’ai, ouvert une nouvelle voie, car à mon connaissance, personne n’avait encore rallié Nevers à Lourdes par le seul moyen de locomotion qu’est la marche à pieds. L’itinérance permet de revenir aux sources de la rando, de découvrir le dépaysement ainsi que de réapprendre à vivre le temps au rythme de la marche.  L’itinérance est donc pour moi la « vraie rando », celle que j’apprécie. Cela me procure une déconnection totale, bénéfique pour se ressourcer mais avec la contrainte, au retour de retrouver le mode de vie habituelle (très difficile). Pendant, tout ce séjour, je n’ai vécu que pour la rando et par la rando. Les 16 jours passés ensemble sur les chemins nous ont procuré bien des plaisirs et ont consolidé notre entente Cette rando a été une expérience de grande valeur sur le plan physique avec une arrivée somptueuse à Lourdes .  Inoubliable et émouvante ….. Je peux dire que c’est terminé : c’est vrai sur le plan physique mais pas dans la tête…J-Marc

La fin de ce périple était la continuité de ma première randonnée avec vous et j’ai passé une agréable semaine. Ce sont des souvenirs inoubliables, notre anniversaire, la gentillesse du groupe à m’attendre, moi qui avançait doucement dans les sentiers boueux mais ce n’est rien par rapport à ce que la crue du Gave de Pau à laissé derrière lui deux jours après  notre départ. Nous avons eu beaucoup de chance. C’est ensemble que nous avons pu concrétiser le rêve de Jean Marc et quel bonheur quand la basilique de Lourdes nous à apparu dans toute sa splendeur. Joëlle

 Pour ce deuxième périple, j’ai passé une très bonne semaine me menant à Lourdes et à sa grotte. Nous avons eu la chance d’une météo assez correcte. Car 2 jours après notre départ la grotte et sa basilique ont été inondées par la fureur du Gave de Pau.  Je garde autour de mon cou le cadeau de mon anniversaire et ma pensée va souvent à l’événement de ce périple qui mériterait une félicitation à son inventeur. Isabelle

  Nevers Lourdes....Plus de 900 km.... des chemins, du goudron, des herbes mouillées, de la glaise par kilos sous les chaussures.....des ampoules au pieds....des côtes, encore des côtes, des descentes, des églises, des châteaux, des villages, des villes, des clochers porte, des clochers tors, des champs de blé, de maïs, d'orge, des légumes... des cerisiers, des cerisiers.... des étapes de plus de 30 km encore et encore,  de la pluie, de la chaleur des orages.....Et puis, chaque soir un nouveau toit, une nouvelle cuisine, un petit apéro.. et tout est reparti....Ah ! Oui... j'ouvre les yeux !!!! ce n'était pas que ça Nevers Lourdes..... C'était 103 h de préparation : bravo Josette pour ta patience.... bravo Jean Marc pour ta minutie !!!! C'est aussi une aventure à 15: logistique et marcheurs !!!!  Nevers Lourdes à pied, c'est l'éloge de la lenteur : 31 jours de marche !!! 7 h en train !!!!  C'est aussi notre rencontre entre nous... où malgré nos carapaces nous laissons entrevoir un peu de nous, ce qui nous caractérise durant ces longues heures de cohabitation, pas après pas....les langues se délient.... on arrive un peu à ressentir l'autre dans son altérité, sa force et ses faiblesses. C'est ça aussi la marche... Le chemin ; c'est fascinant : c'est un peu une métaphore de la vie avec ses difficultés pour garder le cap, atteindre un but....Le spirituel se situe là dans la durée....dans la rencontre des uns et des autres...Merci à tous !Robert

 Ce ne sera pas mon (bon) ressentiment de notre aventure mais………….. rappelez-vous ceci : A L'arrivée de l’étape à PERGAIN TAILLAC le vendredi 7 Juin 2013 aux alentours de 17h00, ce petit village situé dans le  Nord du Gers avec ses 337 habitants. L’un d’eux, dans le genre du brave « vieux » que l’on rencontre un peu partout, l’ancien sa canne et sa casquette la tête dans ses souvenirs est assis, place du village, sur le rebord d’un mur, à l’ombre d’un feuillu, en regardant passer le temps. Notre trublion qui n’arrive jamais à se taire, c’est comme ça qu’on l’aime, entame une conversation avec lui  muni de son joujou favori du moment un iphone, il lui dit le nom du Maire de ce village, l’ancien lui répond, intrigué, qu’il le connait bien, puis le nom du curé …... La conversation durera bien tant que Robert pourra lire ces informations sur Internet !  enfin jusqu’à l’arrivée de nos voitures. Et l’ancien de plus en plus sceptique, avec sa sagesse et son accent prononcé, continuera de répondre et d’ajouter parfois quelques détails, mais nous ne le reverrons pas le lendemain matin, ici même, au départ de notre étape car ……….il ne nous a pas crus quand nous lui avons dit que nous partions pour Lourdes !! Pierre

 En chemin.....pour LOURDES, on en rêve, on y pense, on l'attend...Notre faim depuis un an aiguisée, ne peut être contenue, puis un matin, le sac rempli de l'indispensable, c'est le train pour NEVERS, la voiture pour VARETZ, une nuit fébrile et, tous réunis autour de Jean-Marc, c'est le départ 16 jours de routes, de chemins, de partages : partage de silences, de plaisanteries, de repas, de nuits, tout simplement de moments de vie.  La sensation de bien se connaître, de faire partie d'une même famille,....celle des marcheurs, des pèlerins.....Apparaissent les Pyrénées enneigées ! le pèlerin est saisi par l'émotion, le silence s'invite dans le groupe, on va toucher au but : LOURDES.     Bientôt, basculeront dans nos mémoires, voyage, images, paysages et visages. Comblés sommes-nous, et pourtant, pourtant déjà un manque indéfinissable, un goût d'inachevé se profile   Alors, un appel d'une autre dimension, mystique peut-être ? Une petite voix intérieure dit "on ne peut pas en rester là" et depuis......c'est l'attente. Jean Marie

Elles étaient blondes, brunes, rousses.... qu'importe !!! Elles conduisaient des voitures de rêve : Audi A6, Mercedes ML, Renault Scenic rouge !!!! Elles s’appelaient Christine, Mimi, Josette, Germaine !!!

Qu'importe!!!Elles étaient là ….. toujours là....

Jointe au téléphone par le bloggeur ou frère Jean.... elles obtempéraient...

Tout juste avaient elles le temps d'humer le goudron, l'air chaud ou humide, le vent ou la pluie... tant leur tache les accaparait...

Tous les matins.... les hommes et les femmes du groupe scrutaient leurs visages... il était facile de deviner à leur sourire, féminité oblige, et à leur air préoccupé qu'une dure journée s'annonçait....

Eh ! Oui, déjà trimballer les sacs jusqu'à l'hôtel du soir.... les décharger... les monter au 3 étage !!!!! je ne parle pas des arrivées déportées... ça c'était leur cauchemar.....et pourtant elles n'avaient pas des biscoteaux de déménageur... on savait les reconnaître à leur élégance à leur bonne humeur !!!!

Puis la journée continuait, fréquenter les petites, grandes surfaces remplir des caddies... faire le plein de nourriture...

Et puis cerise sur le gâteau... le bleu sur lequel... elle cuisinait... oui elle cuisinait des plats chauds.... robert n'en revient toujours pas....l'alchimie des artistes opérait... et les marcheurs étaient comblés, jour après jour... 

16 jours sans jour de repos à ce petit manège !!!

Merci à  toutes !!! artistes du plaisir de bouche......

Une grande journée se prépare........levés à 6h00, dans le ciel bleuissant le soleil se pointe brillamment à l'horizon et embellit, en ce Dimanche 16 Juin 2013 jour de Fête des Pères, la légendaire cité des pèlerins, au dessus se dessine royalement la grande chaine des Pyrénées très visibles, seul l'outrecuidant  rapide, grisé par les glaciers, Gave de Pau se permet de faire beaucoup de bruit, qu’importe il ne sera pas seul à se faire remarquer, et vers 6h45 voici déjà les premiers acteurs de Lourdes qui traversent, d’un pas alerte, le grand  pont en direction du sanctuaire, les premiers véhicules circulent dans les rues, tout un monde très actif et  reconnaissable,  se met en place progressivement et simultanément avec la lente montée de la température estivale avant l’heure, afin d’assurer ses services aux usagers demandeurs, mais  aussi une pratique ad-hoc du pèlerinage, ici, dans le pays de Bernadette. Les valises sont fermées et prêtes à charger dans les voitures. Avant de rendre les clés de nos  chambres, nous nous retrouvons une dernière fois à table tous les onze à 7h00 pile pour prendre le petit déjeuner dans cette grande salle coquette du restaurant de l’hôtel que nous avions connue beaucoup plus bruyante au cours de nos deux précédents repas du soir, il est vrai qu’avec près de soixante dix pèlerins, plutôt âgés, qui  mangent et causent en même temps en Anglais, Français, Espagnol et en  Italien,  l’ambiance est sensiblement différente ! Aujourd’hui nous n’avons pas droit à notre habituel jus d’orange, mais  la Marie Thérèse se permet cette fantaisie, c’est Dimanche !, et personne n’ose le lui réclamer, elle et sa sœur ont un accent  tellement sympathique que  beaucoup de  pèlerins et de pèlerines s’en souviennent. La renommée de l’hôtel Montfort s’est rependue au moins jusqu’à Nevers ! Mimi et les jumelles sont les premières à embarquer, ceinture de sécurité, GPS, casse croute, tout est prêt, alors….. clé de contact….démarrage…….démarrage….démarrage….non ! Le ML refuse  toute sollicitation, il ne veut même pas tousser une fois! C’est la batterie, belge, qui fait sa crise, heureusement le Scenic de Germaine est là, une paire de câbles de secours va faire l’affaire, alors on met le fil noir sur la prise noire et le fil rouge sur la prise rouge, toute la Compagnie est attroupée autour des deux voitures et assiste à l’événement puis, oh miracle ! (on est à Lourdes !) le moteur vrombit après plusieurs tentatives. Le départ est imminent. Tout le monde est soulagé et Mimi peut partir rapidement pour retrouver les siens. Nous quittons le dédale des rues de Lourdes, les sens interdits ont changé de côté pendant la nuit, et nous dirigeons vers le Nord pour rentrer à la maison, rando finie !

Pas de sac à dos pour aujourd'hui on oublie les godasses, les bâtons, les ampoules, l'azimut, les côtes, la pluie, les thermos, les kilomètres …….simplement nous disposons de la journée complète pour jouer au touriste. Des visites  ici, à Lourdes,  il y a de quoi faire : les monuments, les rues, la grotte, le château, les lieux de culte, les jardins, les hauteurs, les environs…..Le petit déjeuner est pris plus tard que d’habitude (ce sera l’exception) dans cet hôtel que de nombreux nivernais connaissent et où un certain Didier M……est très apprécié (malgré sa barbe !). Nous nous éparpillons tous pour la journée, Il y en a un qui part en train, salut Robert, d’autres qui vont parcourir les rues en petit train et voir les  boutiques, d’autres vont à la Basilique et voir les cérémonies et encore d’autres sont partis se promener à Argeles Gazost et au Pic du Jer. Le temps est au beau fixe, le soleil présent ne nous importune pas, la brume se dégage des hauteurs des Pyrénées nous laissant ce spectacle ravi des grandes montagnes enneigées. Le Gave de Pau, en grisé, continue sa coulée infernale et très bruyante dans la traversée de la ville où l’on devine encore des traces de son débordement de l’hiver. Le téléphérique qui monte au Pic du Jer surplombe la ville et rejoint le sommet de la montagne pour retrouver la croix qui s’allume en bleu pour passer la nuit. Comme une nuée de fourmis, les pèlerins de Lourdes, venus des 4 coins du Monde, sillonnent les allées du parc, envahissent la Basilique, se tassent dans la Grotte.…etc.…..sans discontinuer depuis 7h00  jusqu’à 23h00, le soir où alors les bistrots du centre ville accueillent des acteurs de la journée, enfin libérés, pour des moments de franche décontraction devant une pizza ou une bière bien méritée…….Nous dinons à 19h00, c’est l’horaire des Pèlerins, et le groupe peut enfin se retrouver autour de la table, au calme cette fois, pour prendre ce qui sera le dernier repas de notre randonnée Nevers-Lourdes. Les souvenirs des bons moments, des bobos, des bons desserts aux piqueniques, des beaux paysages, des bons hôtels, des anecdotes ……sont évoqués pele mele, nous sommes persuadés qu’ils ne seront pas oubliés de sitôt car Mireille a distribué à chacun de nous une plaquette magnétique où est décrite en image notre merveilleuse aventure 2012-2013.

 La grisaille du départ laisse place rapidement au grand brillant qui, à peine sorti des nuages, nous chauffe déjà la couenne.Le parcours commence même si une note très faible(zéro pointé) avait été donné au resto de la veille par un groupe d'experts. Mais le chemin est le chemin.....un ruisseau par ci...et Soso l'héroïne du jour(vous saurez pourquoi à la fin) s'engage sous l'oeil protecteur du Grand.......une côte boueuse par là...les 12 apôtres du frère Jean s'y engagent à la queu leu leu. Un autre comité d'experts scrute le ciel. Il remarque le vrombissement de l'AIRBUS A 350, perle du combat féroce que se livre l'aéronautique avec BOEING, qui passe dans la haute sphère des Pyrénées.Le picnic du jour sur le plateau d'OSSUN a un air de fête: posées en duo à leur portable, les jumelles répondent à leur fan-club car aujourd'hui c'est leur anniversaire. La logistique n'a rien oublié, gateau, collier de perles, on exulte,, on se congratule, on s'embrasse. Le parcours de l'après midi démarre sous la chaleur, la vue des Pyrénées nobles, imposantes, enneigées, mais aussi légères et élégantes nous annonce l'arrivée imminante de Lourdes.Les 12 atteignent BARTRES village de la bergère Bernadette, frère Jean lave ses chaussures dans un ruisseau un regard posé sur la bergère....le chemin continue, le GR nous mène droit à l'hotel. Ecrasés par la chaleur et par la fatigue nous repartons avec armes et bagages(le sac à dos) jusqu'à la grotte de Ste Bernadette pour figer la photo finale de la randonnée dans l'anonymat et la torpeur d'une foule peu sympathique.A grandes eaux , le torrent pyrénéen, le Gave de Pau, martèle et coule devant notre hotel à plein tubes. Ultime étape, arrivé à notre but, Soso,ci dessus mentionnée, découvre qu'elle a gagné le concours que Gaby avait imaginé: combien d'heures aurait passé Jean Marc pour organiser la rando Brive Lourdes 2013>>réponse 103 heures pour ce trip! Bravo Jean Marc, nous te sommes reconnaissant. Merci encore, a toi, au Blogueur qui n'a jamais raté un seul Rendez vous, merci à MC,G,J,M qui ont tenu le coup chaque jour pour nous accueillir le midi et merci à tous les marcheurs. 24 km

9H00 Départ de Vic en Bigorre sous un ciel couvert.Tous les esprits sont centrés sur cette avant dernière étape, ultime parcours avant l'arrivée demain vendredi.  25km sont annoncés: bagatelles après les distances que l'on a parcouru ! Les paysages se ressemblent, bocage....bocage, bon chemin à plat. La routine, rien à dire, sinon Phiphi à l'accrobranche pour la chasse à la palombe(sport local). Surprise, grande surprise à 11H30, on arrive à l'Abbaye de Notre Dame de l'Espérance:les Dubertrand fidèles supporters sur le blog sont là, le camping-car est garé dans le parc; nos hotes nous offrent un petit KIR pour nous faire patienter avant l'arrivée de la logistique prise de court avec notre arrivée prématurée...L'énorme salade de nouilles crevettes au thon, la petite gaufre au chocolat au zeste d'orange redonnent le moral au groupe et à Germaine qui lèche la casserole et le bon café de Jean Pierre ravive les esprits embués par la fine pluie qui nous frôle. Le clou de la journée est la rencontre du Père Mercier qui force de charisme et de sa volonté d'écclesiastique a remonté de toute pièce cette Abbaye. Avec sa gouaille du prédicateur il nous prone une petite leçon de morale. Vous m'avez compris, pas la morale laïque de Vincent Peillon....mais la morale de Dieu: en tout cas, il nous signifie que le RMI a tué le bénévolat mais Pierrot le Cegétiste aurait pu lui dire qu'il avait aussi aidé les pauvres à relever la tête !  Il ajoute avec force que l'Europe est une catastrophe.... mais où serions nous sans elle aujourd'hui ? Il nous parle pêle mêle de la catastrophe qu'a été la révolution Française, la séparation de l'Eglise et de l'Etat mais il n'oublie pas de nous montrer sa photo avec Jean Paul II. Le groupe des marcheurs, laissant les autres à la visite des lieux, fixe une photo avant d'avaler les 16km qui nous séparent d'IBOS TARBES. Le prêtre Laïque remarque que les bénévoles bossent et touchent le RSA. La morale de cette histoire est que bénévolat et RSA font bon ménage.Un repérage à la table d'orientation de Phil et Jean Marie confirme la bonne direction mais un dur passage sur une passerelle faite d'un poteau EDF nous rappelle à l'ordre sur le GR 101. Les rues d'IBOS nous accueillent jusqu'à l'Eglise où nous nous amusons avec une vieille Citroen avant de nous rendre à l'hotel .Qu'une nuit sereine rassemble les pélerins qui iront demain à Lourdes. 27km

Le cheminement de cette rando itinérante est le fait de nombreuses heures de travail de préparation sur les cartes. Les longueurs et dénivelés de chaque étape varient en fonction de divers critères que j'ai été obligé de prendre en compte afin d'avoir des cohérences avec les hébergements et curiosités locales. Je met donc en application tout ceci à travers le rôle d'accompagnateur deu groupe. Pour cela je suis la plupart du temps en tête pour trouver l'itinéraire retenu à l'aide des cartes au 1/25000ème et pour renseigner les participants sur les noms des villages rencontrés et des difficultés de progression de la marche.De ce fait je ne peux m'intégrer comme je le souhaiterai au sein du groupe...Le nombre de marcheurs varie tous les jours selon les envies de chacun. La restauration de mi-étape est toujours assurée avec brio par l'équipe de logistique composée de quatres femmes. Tous les participants ont hâte d'arriver à Lourdes après avoir traversé la moitié de la France. Je suis également impatient de franchir le panneau d'agglomération LOURDES car ce sera l'aboutissement d'un travail conséquent suite à un rêve de longue date que je réalise au sein d'une équipe de copains qui ont manifesté le souhait de me suivre dans cette aventure. Paradoxalement, je ressent un peu de frustration puisque cette réalisation va s'achever. Je suis fier d'avoir fait partager de bons moments à l'ensemble de l'équipe qui devrait en garder de bons souvenirs. Je pense que chacun se souviendra d'un grand nombre d'anecdotes......Je termine cette rando éprouvé moralement car pour mener à bien ce genre d'exercice, il faut rester concentré et vigilant du départ à l'arrivée de chaque étape...Bon vent pour l'ultime étape et l'aboutissement de cette aventure.Jean Marc.